Close

Le point sur la vaccination

Les vaccins contiennent des particules de virus transformées en laboratoire de façon à les rendre inoffensives tout en gardant la capacité d’activer le système immunitaire de l’animal, ce qui se traduit par la production d’anticorps aptes à lutter contre le virus en question. On peut prévenir jusqu’à neuf maladies chez le chien et huit chez le chat à l’aide de la vaccination.

Pour s’assurer de meilleurs résultats, il est important que l’animal soit en bonne santé au moment de la vaccination, ce qui implique qu’il soit bien nourri et si possible exempt de parasites (vers). Lorsqu’on acquiert un jeune animal (chien ou chat), on doit lui administrer trois séries de vaccins. On peut le faire vacciner dès l’âge de six semaines ou dès qu’il est séparé de sa mère. Ensuite, on lui donne des doses de rappel pour favoriser une immunité maximale et éviter que l’immunité maternelle ne vienne contrer l’effet du vaccin. Un jeune animal reçoit des anticorps en ingérant le lait de sa mère, mais comme cette protection n’est que passagère, il se retrouve ensuite exposé à des risques élevés.

Il est important de faire vacciner votre animal une fois par an lorsque le programme est terminé, car son métabolisme (l’élimination) l’empêche de maintenir un taux d’anticorps adéquat. La vaccination annuelle est destinée à renforcer la réponse immunitaire et à préparer l’animal à se défendre contre l’envahissement viral. Si l’animal adopté est plus âgé (six mois ou plus), deux doses à intervalles de trois semaines à un mois sont suffisantes pour assurer son immunité (opération à répéter une fois par année).

Avant de montrer fièrement votre nouveau compagnon à tout le monde, rappelez-vous qu’il lui faut de sept à dix jours pour fabriquer des anticorps. De plus, une deuxième dose est nécessaire à une protection adéquate. Il faut donc éviter tout contact avec d’autres animaux, surtout en période de stress, pour s’assurer que Fido et Minette se portent bien. Il faut même éviter de manipuler soi-même d’autres animaux, car on peut ainsi contaminer son compagnon. On le voit, les premiers mois sont particulièrement critiques.

Dre Louise Dubois, m.v.